Le Langage de la Rakaille : Français / Rakaille - Rakaille / Français.

Afin de communiquer avec ses congénères, le racaille utilise un dialecte bien à lui et difficilement compréhensible par les autres espèces.
Cependant, des études ont mené à la compréhension de certains termes employés par ces énergumènes :

  • tasspé (femme de mauvaise vertu)
  • - La répétition de l’expression « t'as vu?? » en fin de phrase et connotant une interrogation affirmative.
  • - bouffon (individu qui n'appartient pas à notre milieu)
  • - baisse les zyeux (reconnais ma supériorité)
  • - r'garde moi kan jte parle (ose soutenir mon regard)
  • - Vienla quje pète té dent (voudrais-tu, je te prie, venir ici afin que je te rosse, et ce, de façon fort violente ?)
  • - carotte (dérober)
  • - zarma (Diantre !)
  • - ouèch keskya (Mais que se passe-t-il ??)
  • - etc...

Avec ces différents mots, nous pouvons comprendre des phrases vociférées par ces cloportes polyopathes :

« wé vazi batar, kestu mcherches?? En 2-30 jsors ma batte de ma benz' et jte nique ta race, batar tavu ? »
o « Sacrebleu, pourquoi me provoquez-vous?? Nonobstant qu'il me suffira d'un bref instant pour dégainer mon arme et mettre fin à vos jours, diantre ! »

« vazi kes kil a a mal me rgarder c’bouffon?? »
o « Pourquoi cet individu qui n'appartient pas à notre milieu me regarde-t-il de la sorte, ce mécréant ? »

« samère jlui é carotté son phone, téma téma?! »
o « Fichtre, je lui ai subtilisé son téléphone cellulaire, contemplez contemplez?! »

« Cette meuf, elle est booooonne! »
o « Je ne suis pas insensible aux charmes de cette gente demoiselle. »

« Ben Laden, c'est de la balle! »
o « Le mercantile Oncle Sam ne pouvait pas indéfiniment exploiter sans retour les richesses de l'Orient sans déclencher le juste courroux de l'homme des montagnes. »

« Nique-lui sa face à c’bouffon! »
o « Rabat-lui son caquet à cet individu qui n’appartient pas à notre milieu ?! »

« Il m'a carotté un zedou de teuchi, lbatar, tu vas voir comment je vais le niquer grave. »
o « Ce scélérat m'a dérobé douze grammes de cannabis, il va s'en mordre les doigts. »

« La prof d'anglais elle a des veuch tout chelous. »
o « Ce n'est pas tous les jours que l'on voit une coupe de cheveux aussi inhabituelle et cocasse que celle de la professeur d'anglais, qui, par extension, n’appartient pas à notre milieu. »

« Comment je lui ai niqué sa race à c’bouffon?! »
o « Je sors indéniablement vainqueur du combat qui m'a opposé à cet individu qui ne s'apparente pas à notre style de vie, ceci dit en toute modestie, s'entend, et avec toute la sportivité qui s'impose en de pareilles circonstances. »

« J’suis foncedé. »
o « Mon regard est vitreux, je perds mes mots, un mince filet de bave s'écoule sur mon menton et je rigole comme un décérébré sans aucune raison. J'ai payé assez cher pour me mettre dans cet état. Bref, je viens de consommer du cannabis. »

« Trop comment je suis foncedé! »
o « J'ai fumé une quantité déraisonnable de cannabis. Je crains que mon acuité intellectuelle en pâtisse pour la paire d'heures à venir. »

« Ziva prête-moi ton gun, l'aut'batar y m'a manqué de respect. »
o « Pourrais-tu, s'il te plaît, me prêter ton arme à feu, afin que je règle son compte à l'importun qui n'a été qu'à moitié urbain à mon égard? ? »

« Comment je kiffe trop son cul?! »
o « Le sien postérieur n'est pas sans éveiller chez moi des pulsions bien naturelles, qui me mettent dans une humeur joviale, pour ne pas oser dire gauloise. »

« Elles sont trop mortelles tes Nike. »
o « Vos chaussures s'entendraient fort bien avec mes pieds, aussi, vous demanderais-je de m'en faire l'offrande sans opposer de résistance. »

« On me fait pas des mythos à moi, bouffon?! »
o « Je ne suis pas le genre de crédule à qui vous ferez gober vos sornettes, individu qui n'appartient pas à notre milieu ! »

« Sa race! »
o « Je suis d'humeur maussade. »

« Sa race, c'bouffon! »
o « Mon anneau pylorique est complètement fermé. C'est le résultat de la proximité de cet individu qui n'appartient pas à notre milieu. »

« Sérieux, j'kiffe trop son cul à vot'fille. »
o « Monsieur, j'ai l'honneur et le plaisir de vous demander la main de votre fille. »

« T'aurais vu comment Jamel il a tej la prof d'anglais! »
o « Le facétieux Jamel ne s'est pas laissé démonter face aux réprimandes de la professeure d'anglais ! »

« Trop la tehon, ce blouzon. »
o « Ce blouson est ridicule, et ce, dans des proportions considérables. »

« C'est un truc de ouf! »
o « Mon Dieu! mon entendement est tout bonnement dépassé ! »

« Zyva, fais mefu, sale chacal. »
o « Ne sois pas si avare de ta cigarette purgative, et fais-en donc profiter ton vieil ami qui trépigne d'impatience. »

« Kestu m'cafouilles bouffon ?! »
o « Pouriez-vous me parler sur un autre ton, je vous pris, vous qui n'appartenez pas à mon milieu ? »